Que dit la Bible au sujet des jeux d’argent et jeu de hasard?
La Bible ne condamne pas directement les jeux d’argent, le pari, le poker, la loterie, les jeux de hasard etc.. Elle nous avertit cependant du danger de l’amour de l’argent
Les Écritures nous mettent aussi en garde contre les «biens mal acquis» (Proverbes 13.11, 23.5 ; Ecclésiaste 5.10). Les jeux d’argent sont clairement axés sur l’amour de l’argent et la tentation de l’argent facile.
On peut gaspiller de l’argent dans toutes sortes d’activités, les jeux d’argent ne sont pas pires que de regarder un film (dans beaucoup de cas), manger un repas inutilement cher ou acheter un article sans valeur.
En même temps, le fait que d’autres gaspillent leur argent autrement ne justifie pas pour autant qu’on s’adonne aux jeux d’argent. L’argent n’est pas fait pour être gaspillé. Le surplus devrait être épargné pour des besoins futurs ou donné pour l’œuvre du Seigneur, pas gaspillé dans des jeux.
Le jeu est motivé par l’avidité, que Dieu déteste (1 Corinthiens 6:9, 10 ; Éphésiens 5:3, 5).
Gagner de l’argent aux jeux
versets sur le jeu de hasard
Les joueurs espèrent gagner l’argent que les autres perdent, alors que la Bible condamne le fait de convoiter les biens des autres (Exode 20:17 ; Romains 7:7 ; 13:9, 10).
Souvent, les joueurs sont superstitieux et comptent sur la chance. Cependant, Dieu voit ce genre de croyances comme de l’idolâtrie, incompatible avec le culte qu’on lui rend (Isaïe 65:11).
Plutôt que de nous inciter à obtenir quelque chose sans effort, la Bible nous encourage à travailler dur (Ecclésiaste 2:24 ; Éphésiens 4:28). Ceux qui suivent ce conseil « mangent la nourriture qu’ils auront gagnée eux-mêmes » (2 Thessaloniciens 3:10, 12).
La loterie plaît-elle à Dieu ?
Nombreux sont ceux qui disent jouer à la loterie ou aux jeux d’argent pour donner l’argent à l’Église ou à une autre bonne cause. Bien que cela puisse être un bon motif, la réalité est que peu de gagnants donnent leurs gains pour des causes qui glorifient Dieu.
Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second.