Sainte Véronique la femme qui a essuyé le visage du Christ

Sainte Veronique Suaire De Turin

 Sainte Véronique a essuyé le visage du Christ montant au Golgotha (Ier siècle)

 Sainte Véronique à l’origine du Saint suaire de Turin

La dévotion du Chemin de la Croix évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face.

Plusieurs légendes sont à l’origine de ce récit:
– Le nom de Véronique qui en grec, vera icona, veut dire : l’icône authentique.
– Le linge que, dit-on, le Christ aurait envoyé au roi d’Edesse, Abgar, avec son image. A quoi la piété occidentale ajoute un élément de la quête du Graal, ou même en faisant de Véronique, l’épouse de Zachée, avec qui elle serait venue jusqu’à Soulac et Amadour.
Laissons notre piété se tourner seulement vers ces femmes qui pleuraient durant la Passion du Christ et à qui Jésus a dit qu’elles feraient mieux de pleurer sur elles et Jérusalem.

Sainte Véronique est évoquée dans la sixième station du chemin de croix, bien que l’Évangile ne mentionne pas l’épisode.
– Sixième station, Véronique essuie le visage de Jésus

Véronique, une des femmes qui suit Jésus, qui a compris qui il est, qui l’aime et par conséquent souffre de le voir souffrir. À présent, elle voit son visage de près, ce visage qui avait très souvent parlé à son âme. Elle le voit bouleversé, sanglant et défiguré, quoique toujours doux et humble. Elle ne résiste pas. Elle veut soulager ses souffrances. Elle prend un linge et tente d’essuyer le sang et la sueur de ce visage.

La tradition a donné un nom à cette femme: Véronique car s’est développée la légende selon laquelle le visage du Christ serait resté comme imprimé sur le linge qu’elle avait utilisé. Ce sera le début de l’histoire du linceul de Turin. Longtemps on a gardé plié ce linge, ne laissant voir que le visage du Christ, « véritable icône » ou représentation de celui qui donne sa vie pour nous.
 
 Le linge de Véronique, saint suaire, ne devrait pas être confondu avec le Mandylion, linge que le Christ aurait envoyé au roi Abgar d’Edesse: le premier représente le Christ de la Passion, couronné d’épines; le second est l’image non faite de main d’homme qui a probablement inspiré les premières icônes du Christ, comme la Sainte Face (XIIe s.) conservée à la cathédrale de Laon.  

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Sainte Véronique la femme qui a essuyé le visage du Christ